mardi 23 juin 2015 par L'intelligent d'Abidjan

Pour les changements positifs des conditions de vie des populations, la Banque mondiale en partenariat avec J-Pal et le Réseau ivoirien de suivi et d'évaluation (Rise), organisent depuis le lundi 22 juin 2015, un atelier d'évaluation d'impact pour la prise de décisions dans les secteurs sociaux. Cet atelier qui consiste à voir parmi les programmes mis en ?uvre les plus efficaces et aussi mettre en pratique les meilleures manières de les concevoir se tiendra sur cinq jours, à Abidjan-Cocody.

En ce qui concerne les thématiques de cette formation, le Projet d'emploi jeune pour le développement des compétences (Pejedec) sera mis en exergue, dans la mesure où il a permis de mettre en place des mesures d'évaluation pour mesurer l'impact des travaux à haute intensité de main d'?uvre (Thimo) qui offrent des emplois temporaires aux jeunes. Ce, avec le soutien de la Banque mondiale et des chercheurs associés.
Au dire de M. Moussa Dosso, ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, en dépit des performances réalisées par la Côte d'Ivoire grâce à la stabilité politique, l'adoption de nouvelles réformes et l'amélioration du climat des affaires, il y a encore des défis à relever tels que la création d'emplois pour les jeunes et une grande autonomisation des femmes. De sorte à rendre la croissance économique durable inclusive pour le bien-être des populations . Il a relevé que ce sont ces préoccupations qui ont incité le gouvernement à mettre en place, avec l'appui des partenaires techniques et financiers, certains programmes comme le Projet emploi jeune pour le développement des compétences (Pejedec) le projet d'autonomisation des femmes, les filets sociaux, etc.

Selon le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo, le Burkina Faso et la Guinée, Ousmane Diagana, le succès d'un programme de développement ne se mesurent ni à l'aune du volume de ressources financières mobilisées ni par le biais de la masse des biens acquis ou du nombre de personnes inventoriées . Ce qui importe, pour lui, dans le suivi et l'évaluation d'impact des projets, c'est le changement des conditions de vie des populations. Remarquant des mobilisations de ressources par les gouvernements et les bailleurs dans les secteurs sociaux, il se pose toutefois, des questions sur l'efficacité des investissements consentis aussi bien en termes d'amélioration de qualité des services délivrés que d'impact sur le bien-être des citoyens.

Cet atelier comprend deux parties. D'abord le ciblage des décideurs et responsables politiques ainsi que les techniciens, praticiens suivi-évaluation et membres d'équipes de projet de Côte d'ivoire et de certain pays voisins. Puis la formation sur l'évaluation d'impact ciblant les techniciens, praticiens et membres d'équipes de projet de Côte d'Ivoire et de certains pays voisins.

De façon concrète, il s'agira, soutient Patrick Premand, Senior Économiste à la Banque mondiale, d'informer la prise de décisions dans les secteurs sociaux à travers des méthodologies d'évaluation d'impact, d'appuyer le gouvernement et les équipes de projets dans le secteur du développement humain et dans les secteurs sociaux.

Cet atelier consistera également à mettre en ?uvre des évaluations pour mesurer de façon concrète et précise quel est l'impact de leur programme sur le bien-être des citoyens. Et pour appuyer la décision, faire le choix des programmes les plus efficaces. L'objet de cette semaine est de transmettre les compétences aux équipes de projet représentant, du réseau des suivis et évaluation, ainsi que des représentants des pays du Bénin, du Togo, de la Guinée, du Togo et de la Côte d'Ivoire , ajoute-t-il.

Olivier Guédé

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