mardi 23 juin 2015 par L'Inter

La Société ivoirienne d'hématologie- immunologie-oncologie et Transfusion sanguine (Sihio-Ts), en collaboration avec l'Organisation international de la lutte contre la drépanocytose (Oildh), veut sensibiliser sur la découverte tardive de cette maladie.

Et cela, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, célébrée le 19 juin de chaque année. L'amphithéâtre A du district de l'Université Félix Houphouët-Boigny a servi de cadre à la cérémonie de la première journée scientifique ivoirienne sur la drépanocytose qui avait pour thème:Vaincre la drépanocytose, en présence de Kader Keïta, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, et de la présidente de l'Oildh, Edwige Ebakisse.

Selon le président de la Sihio-Ts, le professeur Koffi Gustave, cette journée a pour objectif de jeter les bases pour une organisation rationnelle de la prise en charge préventive et curative de la drépanocytose. Car, a-t-il ajouté, la prise en charge de cette maladie est encore insuffisante, contrairement aux autres affections qui bénéficient d'une attention particulière de l'Etat. Edwige Ebakisse, quant à elle, a indiqué que de la même manière qu'il est possible de vivre avec le Sida, on devrait être à mesure de vivre avec la drépanocytose, si la prise en charge était effective. C'est pourquoi, elle a lancé un appel aux autorités. J'invite les autorités à se joindre à nous en vue de permettre l'accessibilité des finances aux parents pour leur faciliter la prise en charge de leurs enfants malades. Et aussi, pour que dans deux) ans, un centre nationale de drépanocytose soit créé, comme c'est le cas au Sénégal, Mali, Ghana..., a-t-elle martelé.

En attendant, elle a invité les populations à se faire dépister afin de connaître leur statut. Ce qui leur permettra d'éviter les mariages à risque. C'est-à-dire, l'union de deux individus drépanocytaires, en vue de réduire la naissance d'enfants malades. Le représentant du ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida a, pour sa part, reconnu que la prise en charge de la drépanocytose demeure insuffisante. ... suite de l'article sur L'Inter

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