jeudi 2 juillet 2015 par L'Inter

Dans une interview accordée, mardi, à nos confrères du Figaro, le président sénégalais, Macky Sall évoque la menace islamiste en Afrique subsaharienne.
Le terrorisme islamiste en Afrique subsaharienne est une menace "forte" ! Elle "doit être prise en compte", lance Macky Sall à Yves Thréard qui a réalisé cette interview parue le 30 juin dans le Figaro. Voilà pourquoi, "trois mille soldats sénégalais sont engagés" au Mali pour la paix et au Nigeria pour lutter contre Boko Haram. Président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) depuis mai dernier, Macky Sall explique que la CEDEAO "travaille sur tous les fronts, y compris militaire, pour lutter contre le djihadisme".

La menace s'amplifie. C'est qu'en face, l'ennemi ne désarme pas. Au contraire, il nargue tous ceux qui veulent lui résister et multiplie les attaques. Illustration : le 10 juin 2015, un gendarme malien est tué dans une attaque jihadiste à Misséni au Mali, près des frontières ivoirienne et burkinabè ; le 15 juin, un attentat-suicide attribué à des éléments de la secte Boko Haram, à N'Djamena la capitale du Tchad fait 33 morts ; trois jours plus tard, une nouvelle attaque de Boko Haram fait trente-huit morts, dont une majorité de femmes et d'enfants, dans le sud-est du Niger. Le 28 juin, des djihadistes présumés prennent le contrôle de la ville malienne de Fakola, près de la frontière ivoirienne.
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