lundi 6 juillet 2015 par L'Inter

Le terrorisme islamiste reste un phénomène quasiment nouveau en Afrique.
Pendant de longues années, le continent est resté à l'abri des fondamentalistes. Les premiers véritables actes terroristes sont survenus, le 7 août 1998. C'étaient les attentats à la bombe contre les ambassades américaines de Nairobi au Kenya, et de Dar-es-Salem en Tanzanie. Dans le premier pays, on a enregistré 213 morts, dont 12 Américains et 4000 blessés. Dans le second, l'attaque a coûté la vie à 11 personnes et fait 85 blessés. L'acte portait la signature d' Al-Qaïda, un nom bien étrange à l'époque sur le continent, car ce n'est que trois ans plus tard, quand la nébuleuse terroriste va frapper les Etats- Unis, le 11 septembre 2001, que le monde entier se familiarisera avec cette dénomination.

Aujourd'hui, l'Afrique est devenue la cible privilégiée des jihadistes. La Somalie, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigeria, l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, pour ne citer que ces pays, ont déjà subi plusieurs attaques terroristes. La pieuvre du mal veut étendre ses tentacules sur d'autres PAYS, voire sur tout le continent. Nos pays en développement peuvent-il faire face à ce fléau ? Question bien pertinente, car si l'Occident, qui connaît ce phénomène depuis plusieurs décennies, peine à le juguler, ce n'est pas l'Afrique qui pourrait venir à bout de ce fléau dans l'immédiat. Plusieurs raisons expliquent l'incapacité du continent à contrer le fléau. Premièrement, l'impréparation notoire de nos armées à mener cette guerre asymétrique, qui oppose une nation à un mouvement terroriste, une armée régulière à des combattants sans visage.
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