mardi 7 juillet 2015 par Le Patriote

Une rencontre sur fond de redynamisation des relations ivoiro-burkinabé. Voici l'exercice auquel se sont adonnés, hier, les gouvernements ivoirien et burkinabé. En effet, à la faveur de la visite de travail et d'amitié du premier ministre burkinabé, les ministres ivoiriens et burkinabé ont planché sur les questions sécuritaires, énergé- tiques, minières, agricoles, commerciales, etc. Avant d'entrer dans le vif du sujet, le Premier ministre ivoirien a fait le diagnostic de la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire se porte beaucoup mieux. Elle se porte même très bien , a-t-il soutenu devant son homologue burkinabé, Yacouba Isaac Zida. Selon le chef du gouvernement ivoirien, la situation sociopolitique s'est nettement améliorée. L'ouverture du chef de l'Etat en direction, notamment de l'opposition, a permis une décrispation de la vie politique. Les partis politiques exercent librement leurs activités et s'organisent pour prendre part aux prochaines échéances électorales , a-t-il indiqué, non sans se satisfaire de la forte croissance économique, qui enregistre une moyenne de 9% par an. Sur les questions bilatérales, Daniel Kablan Duncan se réjouit des progrès réalisés par le Burkina Faso. Et d'ajouter que la coopération entre Ouaga et Yamoussoukro repose sur des accords signés dans le cadre du Traité d'amitié et de coopération de 2008 (Tac). A son tour, Yacouba Isaac Zida s'est félicité du Tac qui a donné un coup d'accélérateur à la coopération ivoiro-burkinabé. Après sept ans, nous pouvons nous féliciter de la régularité des conférences au sommet et surtout des résultats obtenus dans la mise en ?uvre de grands projets porteurs d'espoir pour nos deux peuples , a souligné Zida. Il a ensuite rappelé le défi qui est le leur, à savoir la réconciliation nationale, la gouvernance politique et économique, et l'organisation libre, cré- dible et transparente des élections du 11 octobre 2011. Cependant, poursuit Zida, le Burkina a besoin de l'appui des pays frères et amis, comme la Côte d'Ivoire ainsi que de la communauté internationale. Pour lui, il faut mutualiser les efforts afin de lutter efficacement contre les menaces de tous ordres, notamment le terrorisme. Car, dira-t-il : Aucun développement n'est envisageable dans un environnement d'instabilité et de violence

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