Le président du conseil d'administration de l'union des producteurs de coton et d'anacarde du tchologo société coopérative (UPROCAT COOP CA) Issiaka Sawadogo a interpellé le 04 juillet 2015 la société cotonnière d'égrenage SECO à revoir les principes de partenariat gagnant ?gagnant foulés au pied selon lui. C'était pendant la première assemblée générale ordinaire de la structure dont l'ordre du jour est bilan financier de l'exercice 2013-2014, rapport de partenariat seco ?uprocat coop.ca et sococib transit SA tenue au centre culturel de la ville.
Le bilan moral et financier a été présenté négatif au titre de la campagne 2013-2014 par l'assistant technique Koné Karime et Ouattara Oumar vice président. Au niveau de l'anacarde l'UPROCAT COOP CA a fait une perte dûe à la qualité. l'anacarde achetée avec les paysans a été refoulé pour mauvaise qualité par les acheteurs au port autonome d'Abidjan Il a fallu l'intervention du préfet du département de Ouangolodougou Coulibaly Sindouh auprès du ministre de l'agriculture afin le produit puisse etre prit peu importe le prix exigé pour payer les producteurs .Il est également ressorti au cours de cette AGO que de nombreux cotonculteurs restent devoir à la structure au titre des impayés pour les pesticides de traitement de champs de coton.
Une situation qui a impactée négativement les caisses de l'union a souligné le présentateur du bilan financier Avant de souhaiter que cela change pour ne pas recourir aux voies de forces. En effet la structure reste devoir plus de 40 millions FCFA au PCA. C'était en présence du préfet du département de Coulibaly Sindou, du maire Moussa Tounkara, du directeur départemental de l'agriculture, des notabilités , des conseillers et des délégués des coopératives affiliées à l'union présente dans les départements de kong, Ferkessedougou et Ouangolo de la région du tchologo au Nord de la Côte d'Ivoire.
Le retard de paiement des factures de transport de balles et d'engrais malgré la présentation du bordereau de transport, retard de ramassage de coton brousse, impayés causés par la société cotonnière seco , prélèvement des impayés sur le net à payer des bons de paysans, non respect du contrat d'achat de graine de coton à UPROCAT COOP-CA de 10 000 tonnes contre 520 T et surtout le dossier de camion de balles volées et retrouvées au sein de la société UTEXI de Dimbokro dont l'affaire est logée au sein du tribunal de première instance de Bouaké. Sujet auquel le PCA Sawadogo dit avoir payé la somme de 28 millions FCFA en tant que société de transport et exige réparation à la direction générale de la SECO ont été les points d'achoppement entre les deux parties.
Les différents portes paroles des paysans et du comité de surveillance ont également reprochés à la société cotonnière d'égrenage le manque réalisation des projets de développement communautaires à l'instar des autres sociétés cotonnières d'égrenage de la place. Notamment la construction ou réhabilitation d'écoles primaires et de cantines scolaires, pompes hydrauliques, entretien des pistes villageoises, des actions sociale... En clair cette première assemblée générale ordinaire a été pour les producteurs-membres l'occasion de cracher la vérité à leur partenaire en présence du PCA rentré fraichement des USA d'Amériques après un long séjour de 5 mois. Le directeur des opérations de la société cotonnière d'égrenage Ali Sogodogo a au nom de la direction générale demandé pardon pour les incompréhensions dues à un déficit de communication. Et a promu un partenariat gagnant-gagnant placé sous les bons auspices pour des prochaines campagnes
Pour clore cette AGO Le préfet a joué la carte d'apaisement et a exhorté les deux structures à travailler main dans la main pour le bonheur des producteurs une vision du président de la république Alassane Ouattara Nonobstant les conseils d'usage le gouverneur a demandé aux cotonculteurs d'éviter de mouiller le coton ou d'y mettre des corps étrangers. Des pratiques qui détériorent la qualité du coton d'où le choix d'achat selon la qualité du coton graine ferait son retour si les producteurs persistent a-t-il avertit.
Benogo TOURE
(Correspondant)