mercredi 8 juillet 2015 par AIP

Abidjan - En visite à Abidjan depuis lundi, le Premier ministre burkinabé, Yacouba Isaac Zida, a rencontré avant son départ ses compatriotes vivant en Côte d'Ivoire qu'il a, à l'occasion, exhortés à la solidarité tout en les encourageant à travailler ardemment pour le développement du Burkina Faso.

Le chef du gouvernement de transition burkinabé déplorait auparavant le fait que des considérations politiques aient, à un moment donné, divisé ses frères et s?urs installés en Côte d'Ivoire de même que ceux présents ailleurs dans le monde.

"Il faut cultiver la solidarité. Il ne faut pas que la politique vous divise", a-t-il lancé à l'endroit d'un échantillon de ceux vivant sur le sol ivoirien qu'il rencontrait dans la matinée de mardi, à la salle des fête de l'hôtel ivoire à Abidjan.

A chacun d'entre eux il a notamment rappelé le fait que seul ne doit compter que la nationalité burkinabé sous la protection de laquelle ils vivent en Côte d'Ivoire.

"La seule identité avec laquelle vous êtes venus ici c'est la nationalité burkinabé et nous devons travailler à renforcer cela. Les partis ne doivent pas diviser la diaspora", a-t-il commandé.

"Si c'est au pays ça va encore mieux mais à l'étranger si vous vous vous divisés à cause des considérations partisanes vous devenez fragiles", a-t-il ajouté avant d'encourager par ailleurs ses compatriotes à privilégier le travail au travers duquel ensemble ils pourront construire un meilleure avenir pour le Burkina.

"Ton frère tu l'aimes, tu ne l'aimes pas il est burkinabé tu es obligé de vivre avec lui. Il faut que nous comprenions cela et que nous travaillions toujours dans l'intérêt de notre pays le Burkina Faso", a déclaré le premier ministre Zida.

Pour lui, a-t-il expliqué, il s'agit notamment pour tous les burkinabé de se mettre ensemble pour impulser un rythme plus soutenu à la marche de leur pays vers le développement à la sortie de la période de transition qu'il traverse.

"Nous sommes à une étape très importante de notre histoire. Quand on sera sorti il faut que nous mettions une vitesse de croisière parce que nous sommes en retard. Si nous travaillons davantage nous pouvons aller très loin. J'invite chacun de vous ici à avoir à l'esprit que nous sommes tous burkinabés. Rien et surtout pas la politique ne doit nous diviser", a-t-il conclu.

kg/akn/tm

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