jeudi 9 juillet 2015 par Notre Voie

La société civile est déterminée à ne plus assister impuissante à la destruction de la Côte d'ivoire après une élection présidentielle. Les morts et les nombreux dégâts matériels occasionnés avant, pendant et après la présidentielle de 2010, elle n'en veut plus. Alors, elle va se donner les moyens, selon tapé mambo lucien, qui a animé une conférence de presse, jeudi dernier, à la maison de l'entreprise au plateau, d'éviter tout drame à la présidentielle d'octobre prochain. Ces moyens, c'est d'abord la mise en place de la plate-forme de la société civile de Côte d'ivoire (pfscci). Cette plate-forme a pour objetif de mettre en place un mécanisme d'alerte précoce et de réponse rapide à des troubles ou autres formes de violence. Mieux de susciter une pleine participation de la société civile au processus électoral. Nous n'allons plus nous laisser surprendre comme en 2010. la récréation est terminée. La société civile est en ordre de bataille, a-t-il insisté. Ces moyens, ce sont également les négociations qu'elle va imposer à la classe politique. De ces négociations, il exige que les acteurs politiques trouvent le moyen de vider tous les contentieux de la crise postélectorale de 2010-2011. il faut vider le contentieux électoral, avant d'entamer une nouvelle élection. Il est inadmissible qu'après une élection, des pères de famille soient emprisonnés pour leurs opinions, que les hommes politiques déciment des familles. En tout cas, je ne vais plus permettre que des gens aillent piller et brûler des maisons, voler des voitures, tuer des ivoiriens. Une élection est une occasion de fête, pas de guerre. C'est pour ça que nous appelons à des négociations, a insisté tapé mambo. Qui déplore une très mauvaise image de la Justice ivoirienne, très rapide dans les emprisonnements quand il s'agit de certains, mais qui attend des résultats d'enquête quand il s'agit des autres. Une référence à la justice des vainqueurs en cours en Côte d'ivoire depuis la victoire militaire des rebelles pro-ouattara sur les forces de défense et de sécurité, avec l'appui des forces françaises et onusiennes.

Bruno Kouadio

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