jeudi 16 juillet 2015 par APA

Bouaké (Côte d'Ivoire) - Le Directeur régional du transport dans le Gbêkê (Centre-Nord), Brahima Sako a annoncé, mercredi, à Bouaké que les taux des accidents de la circulation routière ainsi que les cas d'agressions sexuelles ont nettement baissé dans la ville de Bouaké, depuis l'organisation et l'obligation faite aux chauffeurs de moto-taxis de porter une chasuble les identifiant.

"J'étais avec le Préfet de police il n' y a pas longtemps. Il m'a dit que le nombre de viols et d'accidents sont en baisse", a déclaré l'expert en sécurité routière qui s'exprimait lors du lancement de la 1ère édition du concours de civisme dénommé : défis et responsabilités de la jeunesse de Gbêkê à l'horizon 2020 .

"A notre arrivée ici à ce poste, la police de la ville nous interpellait à chaque réunion sur le fait que les acteurs du milieu des mototaxis étaient indélicats et qu'il y avait beaucoup de plaintes à leur encontre pour des cas de vole et de viol", a expliqué M. Sako.

Ainsi, a-t-il ajouté, "nous avons donc décidé avec l'aide de l'USAID (Agence des Etats Unis pour le développement international) de les organiser et de les identifier".

Le Directeur régional du transport a par ailleurs, indiqué que de nombreux transporteurs, qui roulaient sans permis de conduire pendant et après la crise, avaient désormais tous rejoint les auto-écoles pour apprendre "le langage du code de la route".

Les mototaxis ont fait leur apparition pour la première fois dans le paysage du transport ivoirien, dans l'ex-fief des Forces nouvelles (ex-rébellion ivoirienne), dans le Centre-Nord, lors de la crise militaro politique qui a secoué ce pays de 2002 à 2010.

CK/ls/APA

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