mardi 21 juillet 2015 par AIP

Abidjan - Engagée dans la promotion du bien-être et la défense des droits de l'Homme et en particulier ceux de l'enfant et de la femme, l'ONG ivoirienne Cavoequiva, avec son centre de transit communautaire d'Abidjan se veut un remp art pour l'assistance aux jeunes filles victimes de traite.

Fréquentée régulièrement par l'AIP dans le cadre d'une enquête de mars à juillet 2015, cette organisation créée en 2003 et présidée par M. Irié Bi Tra Clément, a déjà accueilli et assisté plus de 500 fillettes et jeunes filles en situation difficile et de traite, dont elle a réinséré plus de 300.

Mais aussi, elle a permis à plusieurs d'entre ces jeunes filles de retrouver leurs familles après avoir échappé à des réseaux de trafiquants d'être humains, en collaboration avec divers partenaires dont Save the Children, le Fonds des Nations Unies pour la population(UNFPA), le Fonds national de lutte contre le Sida ( FNLS), l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Selon M. Irié Bi, la promotion du bien-être et la défense des droits des enfants passe par la "lutte contre les maladies telles que le paludisme, les IST /VIH/ sida etc, la lutte contre la délinquance juvénile, la toxicomanie, la drogue, les violences basées sur le genre(VBG), les pires formes de travail des enfants, la traite et l'exploitation du travail des enfants", qui ne sont autres que des "conséquences de la traite des personnes".

Cavoéquiva héberge et prend en charge de façon temporaire dans son centre de transit communautaire " Les enfants et jeunes filles victimes d'abus, notamment la traite, la maltraitance, l'exploitation du travail, l'exploitation économique, exploitation sexuelle et autres pires formes de travail des enfants".

L'ONG qui tire principalement ses ressources de fonds propres, les cotisations de ses membres et des activités génératrices de revenues, ainsi que des dons de bailleurs de fonds et autres donateurs, appelle l'Etat de Côte d'Ivoire à lui venir en aide, en lui octroyant une subvention pouvant leur permettre de réhabiliter et équiper son centre, afin d'améliorer les conditions de prise en charge des enfants et jeunes filles en situation difficile.

L'organisation souhaite également "une convention avec le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, et la mise à sa disposition d'assistants sociaux, d'éducateurs spécialisés, d'éducatrices permanentes et de médecins".

(AIP)
amak/tm/ask

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023