jeudi 23 juillet 2015 par Jeune Afrique

Rapprocher l'administration et le citoyen via internet. C'est dans cet objectif que l'État va installer 7 000 km de fibre optique, créer 3 000 cybercentres et distribuer 500 000 ordinateurs.

La Côte d'Ivoire a peut-être trouvé son nouveau levier de croissance : la gouvernance électronique, c'est-à-dire l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) par l'administration, qu'il s'agisse de la transmission de données ou des actes administratifs de tous les jours. Le passage de la Côte d'Ivoire à la gouvernance électronique s'impose, car d'énormes pertes financières sont liées au mode actuel de gestion de l'administration. Les coûts des services pour le contribuable demeurent élevés parce qu'ils sont très peu informatisés , explique Bruno Koné, le ministre de la Poste et des TIC. Mais pour atteindre le service universel du téléphone et d'internet, maillon essentiel de la réalisation d'un tel projet, le pays doit encore se doter des infrastructures nécessaires.

L'État a lancé plusieurs projets, dont le principal reste la pose de 7 000 km de fibre optique à travers tout le pays. Depuis 2012, entre 40 et 50 milliards de F CFA (de 61 à 76 millions d'euros) ont été injectés dans la réalisation d'un premier réseau long de 1 400 km, qui attend toujours d'être mis en service. Les opérateurs de téléphonie mobile comme le sud-africain MTN, le français Orange et Moov, filiale locale de Maroc Télécom, se sont tous engagés dans le financement des travaux. La contribution prévue de l'État est de 115 milliards de F CFA. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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