lundi 27 juillet 2015 par Fraternité Matin

Des clandestins du Parc national du mont Péko de la sous-préfecture de Guiglo-Tahouaké dans le département de Bangolo ainsi que des planteurs, pour la plupart des allogènes et allochtones riverains dudit parc et les jeunes de cette localité sont au bord de l'affrontement.

En effet, depuis le 16 juillet 2015, des jeunes de cette sous-préfecture enclavée, située sur l'axe Duékoué-Kouibly avec à leur tête Zagolé Jean-Marie, leur président, ont érigé quatre barrages sur les axes menant au Parc national du mont Péko.

Ils exigent ainsi de l'argent à tous les passants. Le 23 juillet dernier, ils nous ont rencontrés pour nous annoncer que désormais nous devrons leur payer 100.000 Fcfa par tonne de cacao soit 5000 Fcfa par sac et 1000 Fcfa comme droit de passage pour regagner nos plantations. Ils nous ont dit aussi qu'ils ont érigé ces barrages avec le soutien de certains de leurs cadres donc ils ne craignent pas la gendarmerie, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et les autorités administratives , a raconté Sawadogo Zakaria, un infiltré installé à Tahably.

Selon lui, ces jeunes et ces cadres souhaitent leur évacuation afin de récupérer leurs plantations. Comment des gens qui ne sont pas des agents des forces de l'ordre peuvent-ils érigés des barrages? Avec quels moyens font-ils la surveillance? Non seulement, nous n'allons pas payer mais nous allons nous défendre s'ils veulent récupérer nos plantations , a mis en garde Arouna Konaté qui a sa plantation dans les environs du parc.

Poursuivant, il a ajouté: Ces jeunes trouvent que le processus d'évacuation prend du temps. C'est pourquoi, ils passent à la vitesse supérieure. Beaucoup d'infiltrés ne résident plus dans le parc depuis les campagnes de sensibilisation des agents de l'Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr). Ils sont manipulés par des cadres qui veulent des affrontements . ... suite de l'article sur Fraternité Matin

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