mardi 4 aout 2015 par Jeune Afrique

SAF Cacao, c'est l'histoire de trois associés ivoiro-libanais, dont l'aventure s'est muée en véritable success-story. En 2004, Ali Lakiss ? le directeur général, aujourd'hui âgé de 50 ans ? fonde avec deux frères, Ahmed (54 ans) et Adnan Amer (49 ans), la Société Amer et frères Cacao. La première année, l'entreprise vend 40 000 tonnes de fèves, puis 65 000 en 2005. Depuis, elle est devenue le troisième négociant de fèves de cacao en Côte d'Ivoire, après les géants suisse Barry Callebaut et américain Cargill Cocoa. Elle en commercialise 150 000 t par campagne, ainsi que 15 000 t de café.

Une belle ascension

Mais SAF Cacao ne se contente pas d'exporter. En septembre 2008, les trois associés décident de se lancer dans le broyage. Avec l'aide des banques locales, ils investissent 20 millions d'euros pour fonder Choco Ivoire, une usine d'une capacité de 100 000 t installée à San Pedro. Une fierté nationale. Jean-Claude Brou, ministre de l'Industrie et des Mines, et Jean-Louis Billon, ministre du Commerce, ne cachent pas leur admiration pour le parcours sans faute de cette entreprise, qui vient d'obtenir auprès de la banque panafricaine Afreximbank une ligne de crédit supplémentaire pour l'acquisition de nouveaux équipements. Choco Ivoire prévoit de tripler sa production dans les trois ans pour atteindre les 100 000 t de fèves broyées chaque année.

La réforme de la filière café-cacao mise en ?uvre dans le pays depuis 2012 permet aujourd'hui à l'entreprise d'espérer remplir ses objectifs. Même si la fiscalité applicable sur la transformation du cacao grignote les marges, nous sommes optimistes car, grâce à cette réforme, les fèves sont de meilleure qualité , apprécie Ali Lakiss. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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