samedi 12 septembre 2015 par L'Agriculteur

Présent aux Journées ivoiriennes de la viande porcine et ses dérivés(JPORCI), Gilbert Le Calvez, spécialiste de la nutrition animale, s'est prononce sur l'utilisation des produits en élevage. Entretien !


Qu'est-ce qui a motive votre participation aux JPORCI ?

Aujourd'hui l'économie va bien en Côte d'Ivoire, nous avons developpe l'activité de la volaille (pondeuse, poulet de chair), il ne reste plus que la production porcine qui est une production assez importante en Côte d'Ivoire. Comme c'est notre savoir faire et notre specialite, on a beaucoup de choses à apporter aux éleveurs.


Vous êtes dans un pays où l'elevage se pratique de façon traditionnelle, que comptez-vous faire pour convaincre les eleveurs à se tourner vers des pratiques plus modernes que vous proposez.

Nous, nous ne faisons qu'accompagner nos produits quelque soit les marchés dans lesquels ont se trouve. Le niveau technique ici n'est pas élevé. On a besoin de plus de professionnalité. On accompagne nos produits pour apporter des informations techniques et nos produits contribuent à la rentabilité de l'éleveur. On a cible des problématiques particulières ici en Côte d' Ivoire.
On pourra les aider à sevrer les porcelets et avoir des bonnes pratiques. Désinfecter les cases avec de vrais désinfectants.


Comment peut-on faire la différence entre un mauvais désinfectant et un bon désinfectant ?

Il y a une tradition qui veut qu'on considère que l'eau de javel et le grésil sont des désinfectants alors qu'en réalite ce ne sont pas des désinfectants. Les désinfectants sont des produits qui sont bactéricides, virucides... et ont pour rôle d'éliminer les germes contaminants de manière efficace et durable. Et reconnus par des laboratoires. Ceux qui vendent les produits doivent faire de l'accompagnement technique. Comment utiliser les produits, dans quelles conditions. Il faut dire qu'ici il y a de mauvaises pratiques parce qu'on utilise les médicaments à mauvais escient.



Que doivent faire les eleveurs dans ce cas là ?

Il faut sensibiliser les éleveurs à de meilleures pratiques surtout au niveau sanitaire. Il faut faire le diagnostique pour savoir ce qu'il y a avant de traiter. J'exhorte les éleveurs ivoiriens à aller voir ailleurs dans les pays où il y a des conditions climatiques identiques à celles de la Côte d'Ivoire. où il y a des productions animales d'un très bon niveau technique. Et qu'ils se battent et se donnent plus de moyens surtout se former car le marche est important. Il appartient aux Ivoiriens de le conquérir. Il y a beaucoup d'atouts ici. Toutes les conditions ici sont des facteurs favorables à l'élevage. S'il y a des limites, ce sont des limites que les ivoiriens se donnent eux-mêmes.

H.A

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