mercredi 23 septembre 2015 par L'Inter

Les Burkinabé avaient craint le pire, dans la journée du mardi 22 septembre. Les populations s'attendaient à de sanglantes empoignades entre les putschistes et les loyalistes de l'armée. Mais au dernier moment, chaque camp a fait preuve de retenue. Tout le monde s'en est remis aux conclusions du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) qui s'est tenu hier à Abuja, la capitale fédérale nigériane.

En convergeant, depuis le lundi 21 septembre vers Ouagadougou, la capitale, les militaires loyalistes avaient pour mission de déloger les éléments du Régiment de sécurité présidentiel (Rsp). Mais durant toute la nuit du lundi 21 septembre au mardi 22, les chef des corps de l'armée et le général Gilbert Diendéré ont privilégié le dialogue. Apparemment, chaque camp est resté sur ses positions. Les loyalistes, sous le commandement du chef d'État-major de l'armée, le général Pengrénoma Zagré, ont finalement fixé un ultimatum aux putschistes qui expirait, hier à 10 H Gmt. Un ordre auquel les éléments du Rsp n'ont pas obtempéré. Le général-putschiste a même déclaré que s'il était attaqué, il se défendrait. Seules concessions de Diendéré et ses hommes, c'est la libération avant-hier du président Michel Kafando et quelques heures plus tard, du Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Aussitôt libéré, le président de la transition s'est exilé à la résidence de l'ambassadeur de France. Après l'expiration de l'ultimatum, les loyalistes ont laissé entendre qu'ils ont les moyens d'en découdre avec les putschistes, mais préféraient privilégier le dialogue. Pendant ce temps à Abuja au Nigeria, les chefs d'Etat  de la Cedeao se réunissaient pour trouver une issue heureuse à la crise. ... suite de l'article sur L'Inter

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023