mercredi 23 septembre 2015 par AIP

Agboville - Quelque 2000 auditrices sorties chaque année des institutions de formation et d'éducation féminine (IFEF) ont du mal à s'insérer sur le marché, à cause de leurs faibles moyens financiers, mais surtout, parce qu'elles ne sont pas assez outillées pour se mettre dans une logique d'entrepreneuriat, a fait savoir, mardi, une consultante de l'Organisation des Nations Unies (Onu)-Femme aup rès du Ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant (MSFFE), Brigitte Gbadi.

M. Gbadi s'exprimait lors de l'atelier de formation de 25 directrices et enseignantes des IFEF, débutée lundi à Agboville, déplorant que "nombre de monitrices se font formées mais retournent au foyer pour continuer leurs activités de tous les jours".

Le MSFFE en collaboration avec Onu-Femme, dans leur plan d'action 2014-2015, a introduit ce volet de renforcement des capacités des enseignantes des IFEF, pour permettre à ces dernières, d'apporter un appui aux auditrices qui viendraient les solliciter sur les questions de projet, a poursuivi Brigitte Gbadi.

Elle assure que l'Onu-Femme forme les enseignantes, afin qu'elles puissent encadrer les auditrices dans la conception des projets éligibles aux subvention s apportées aux associations de femmes par les partenaires bilatéraux, multilatéraux, ainsi qu'aux différents fonds de solidarité proposées par les ministères, et la Première Dame de Côte d'Ivoire.

"Tous ces fonds ne peuvent pas être injectés si les femmes ne proposent pas de projets viables", a relevé la consultante Onu-Femme. L'objectif est que toute femme qui viendrait se faire former à l'IFEF soit capable de créer une activité génératrice de revenu, aussi bien en cuisine, qu'en broderie, pâtisserie et/ art floral, et lui permettre de se prendre en charge et subvenir aux besoins de sa famille.

L'atelier prend fin samedi.

dd/akn/ask

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