jeudi 1 octobre 2015 par Soir Info

Des véhicules (Acmat) des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) dont un surmonté d'un 12-7, six cargos (Acmat) des éléments du Centre de commandement des décisions opérationnelles (Ccdo), armes aux poings et trois véhicules d'intervention de la police, stationnés derrière le centre commercial Koubéissi, en face de l'immeuble Roche, plusieurs jeunes gens réunis autour des agents des forces de l'ordre entrain de parlementer.

C'est le spectacle auquel ont eu droit les usagers et autres passants, le mercredi 30 septembre 2015, au carrefour de la Gare de Grand-Bassam, à Treichville. Cet endroit qui sert de gare aux wôrô-wôrô assurant la ligne Treichvfille-Vridi s'est transformé en un véritable champ de bataille pour des syndicalistes. Les forces de l'ordre qui sont promptement intervenues ont interpellé trois individus avant de les mettre à la disposition des policiers au district 6 de police de Marcory.

Des informations recueillies sur le théâtre des événements, il ressort que tout a commencé la veille. Selon Koffi Zouzou Samuel, secrétaire à l'organisation du collectif des transporteurs de Treichville et victime, un groupe de jeunes, environ une cinquantaine de la commune de Treichville (Biafra), envoyé par le nommé Sansan Ludovic, un élément des Frci, a débarqué sur les lieux, à la gare de Treichville-Vridi en vue de déloger ses hommes et lui. La raison, installer les hommes de Sansan. Et puisqu'ils avaient tenu une réunion la veille dont les Forces de l'ordre étaient informées, des détachements des Frci, du Ccdo et de la police ont investi les lieux, aux environs de 4h du matin. Mais les jeunes en question sont arrivés aux environs de 9h et sans autre forme de procès, ils ont commencé à battre nos hommes. Les agents de l'ordre sont alors intervenus et ont réussi à interpeller trois des assaillants a expliqué Samuel, avant de révéler que c'est un certain Ballet Bosson Louis, un adjoint au maire de Treichville, chargé des transports qui serait derrière ces manifestations. Bien que Ballet Bosson Louis prenne avec nous la somme de cent mille FCfa chaque jour, il nous empêche de travailler. Parce qu'il veut installer ses hommes qui sont aussi ceux de Sansan a-t-il confié. ... suite de l'article sur Soir Info

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