jeudi 22 octobre 2015 par Jeune Afrique

Henri Konan Bédié, leader du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et ancien chef de l'État, a volontairement écarté son parti de la compétition pour faciliter la victoire du président sortant. Laurent Gbagbo, son adversaire en 2010, est en prison. Ses sept concurrents du moment n'ont ni l'envergure, ni le soutien d'un grand parti qui leur permettraient de gagner. L'enjeu n'est donc pas tant le résultat d'une élection à priori sans surprise que sa suite et les choix qu'effectuera le président Ouattara pour les cinq prochaines années s'il est réélu.

Sans un changement profond dans les domaines politique, sécuritaire et judiciaire, une nouvelle phase de crise violente reste possible en Côte d'Ivoire. Celle-ci pourrait intervenir en 2020 lors d'une élection ouverte et disputée où s'affrontera une nouvelle génération de politiciens issue des années de crise et de guerre ; ou avant si la santé de Ouattara ne lui permet pas d'aller au terme de son mandat. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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