samedi 24 octobre 2015 par Jeune Afrique

À la veille de la présidentielle, le FPI espère encore réunir la grande famille de l'ex-président Gbagbo pour aller au second tour du scrutin et voir le candidat Affi N'Guessan conserver toutes ses chances. Alors qu'un autre candidat de l'opposition, Charles Konan Banny, vient d'annoncer son retrait de la course, l'heure est à la pêche aux voix. Entretien avec Augustin Kouadio Komoé, ex-ministre de la Culture puis des Mines sous Laurent Gbagbo, désormais secrétaire général adjoint du FPI.
Jeune Afrique : Charles Konan Banny vient de se retirer de la course à la présidentielle, c'est une bonne chose pour vous ?

Augustin Kouadio Komoé : C'est bien dommage. C'est une manière de laisser la roue libre à M. Ouattara. Il était utile que tous les candidats de l'opposition fassent front commun contre Ouattara Bien-sûr, on peut récupérer une partie de son électorat mais ça va dépendre de l'attitude de Charles Konan Banny. Par exemple, va-t-il appeler au boycott ? Le risque c'est que ça affaiblisse un peu plus le camp de la contestation au premier tour, que les voix s'éparpillent et que cela gonfle l'abstention Dans tous les cas, nous continuons notre aventure, pour l'instant.

Jeune Afrique : ça veut dire qu'Affi N'Guessan pourrait aussi se retirer ?

On ne sait jamais, pour l'instant nous sommes dans la course. Si le pouvoir crée de l'opacité autour de l'élection, autour des résultats, rien n'est définitif

Avez-vous réussi à convaincre les frondeurs de se rallier derrière la candidature d'Affi N'Guessan ?

Vous savez, il y a toujours des tentatives. Nous on n'a jamais fermé la porte. On continue de discuter avec eux. Mais ce sont toujours eux qui font des déclarations à contre-courant. Il faut pourtant se rassembler. Maintenant, à quelques heures du scrutin, ça devient compliqué, mais les pro-Gbagbo peuvent encore voter Affi N'Guessan. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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