L'ambassadeur des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, S.E Terence MC Culley, s'est dit impressionné par le leadership de Pascal Affi N'Guessan, pendant la campagne présidentielle, durant le scrutin et après la proclamation des résultats provisoires par la Cei. Accompagné d'un de ses collaborateurs, le représentant du chef de l'Etat américain, Barack Obama, dans notre pays, a rencontré hier dans la mi-journée à M'Badon (Abidjan-Riviéra), le président et candidat du Fpi. L'ex-Premier ministre Affi N'Guessan avait à ses côtés l'ancien ministre des Affaires étrangères, l'ambassadeur Alcide Djédjé, Secrétaire général adjoint du Fpi chargé des relations diplomatiques et de la coopération internationale. Selon nos sources, l'ambassadeur américain a félicité M. Affi pour le respect, durant la campagne présidentielle, de la charte de bonne conduite signée le mercredi 7 octobre dernier par certains candidats sous l'égide du National Democratic Institute (NDI). Il lui a également rendu hommage pour sa posture d'homme d'Etat à travers son point de presse consécutif à la proclamation des résultats provisoires du scrutin.
Les Etats-Unis souhaitent, a affirmé Terence MC Culley, que le Fpi et l'opposition, en général, prennent part aux élections législatives à venir. Aux dires de nos sources, l'ambassadeur américain s'est dit préoccupé par la contribution du Fpi et de son président Affi N'Guessan pour la réconciliation en Côte d'Ivoire.
Tout en remerciant le diplomate américain pour cette marque de considération, Affi N'Guessan a réaffirmé, a-t-on appris, la volonté de son parti de s'inscrire résolument dans le jeu politique. Il a souhaité que des structures véritablement démocratiques soient installées pour les législatives et les élections à venir. Que l'opposition ait les moyens nécessaires pour mieux jouer son rôle, qu'elle bénéficie d'espace de liberté d'expression et qu'elle ne soit plus victime d'intimidation ou de violence. Il a évoqué le gel des avoirs des dirigeants du Fpi par le régime Ouattara et a appelé à la libération des prisonniers politiques ainsi que des médias d'Etat.
Didier Depry
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