Abidjan ? La Force en attente de la CEDEAO (ESF), en tant que membre de la Force en attente de l'Union Africaine (ASF), participe aux exercices de terrain ayant pour nom de code Amani Africa II qui se déroule du 19 octobre au 07 novembre à Lohatla, en Afrique du Sud.
"Amani Africa" signifie en langue Kiswahili "Paix en Afrique", selon un communiqué de presse de la CEDEAO transmis mardi à l'AIP. Le cycle de formations vise à construire les capacités de l'ASF en vue de la rendre opérationnelle d'ici décembre prochain.
La Force en attente de l'UA est composée de militaires, de personnels de police et civils, en attente dans leurs pays d'origine et prêts à être déployés rapidement afin de permettre aux Africains de répondre promptement aux crises. L'un des objectifs majeurs de cet exercice est de renforcer les capacités des personnels de police et civils de l'ASF dans le planning et la mise en ?uvre des opérations d'appui conformément au mandat de l'UA.
L'exercice "Amani Africa" est une simulation conduite dans un pays fictif appelé Carana. Comme les autres pays africains, Carana est confronté à plusieurs problèmes y compris l'instabilité politique, la chute de l'économie, le non respect de la loi et la corrupt ion endémique. Une crise dans le pays nécessite donc le déploiement d'une mission de l'UA dénommée AMICA.
La CEDEAO joue un role significatif dans cet exercice parce qu'elle expérimente les opérations de maintien de paix à travers le monde. Le contigent de la CEDEAO est conduit par le colonel Morou Seidou Maiga, patron d'ESF, qui servira de chef des plans militaires pour cet exercice.
(AIP)
cmas