Après l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative Pays pauvres très endettés (Ppte) en 2012, les créanciers de la Côte d'Ivoire ont annulé une bonne partie de leurs dettes vis-à-vis de notre pays.
Au nombre de ceux-ci, il y a la France qui a décidé de procéder par le Contrat de désendettement et développement (C2d), qui est un volet spécifique de l'annulation de la dette extérieure vis-à-vis de la France, à travers un refinancement par dons, des échéances de la dette remboursée par la Côte d'Ivoire.
Le premier C2d, signé dès l'atteinte du Ppte en décembre 2012, a permis aux autorités ivoiriennes de disposer d'un budget prévisionnel de 413,25 milliards Fcfa sur la période 2012-2015. Ces ressources ont été injectées dans six secteurs de concentration et des secteurs transversaux que sont les infrastructures de transport pour 100,1 milliards Fcfa ; le développement urbain (eau et assainissement) 73,4 milliards Fcfa ; l'agriculture et biodiversité, 73,3 milliards Fcfa ; l'éducation-formation-emploi, 61 milliards Fcfa ; la santé, 45,8 milliards Fcfa ; les appuis budgétaires, 16,4 milliards Fcfa en 2012 et 15,7 milliards Fcfa en 2013 ; la justice, 15 milliards Fcfa et les études et pilotage, 12,5 milliards Fcfa. ... suite de l'article sur L'Inter