mardi 10 novembre 2015 par AIP

Abidjan - A moins d'un mois de la conférence de Paris sur le climat (COP21), l'Institut météorologique britannique a apporté lundi une preuve supplémentaire du réchauffement accéléré de la planète, un bond en avant qui se traduit déjà par la multiplication des sécheresses et vagues de chaleur, la fonte accélérée des glaces, l'élévation du niveau des mers et l'acidification des océans.

"Sur la base des données récoltées entre janvier et septembre, l'Institut météorologique britannique montre effectivement que les températures moyennes globales en 2015 sont 1,02°C supérieures par rapport à l'ère préindustrielle", période comprise entre 1850 et 1900, affirme le Met Office Hadley Centre, l'institut britannique de météorologie, dans un communiqué publié lundi sur son site internet.

La communauté internationale s'est fixé comme objectif de limiter le réchauffement à 2°C, faute de quoi de nombreuses régions du globe deviendraient inhabitables. Pour rester sous cette barre, le monde doit donc prendre des mesures radicales pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Un autre rapport publié lundi par l'institut Climate Central met lui en évidence les impacts dévastateurs qu'aura la montée des océans sur certaines grandes villes côtières : Shanghai, Bombay, Hong Kong, Dacca, Jakarta, New York, Tokyo : à très long terme (au moins plusieurs centaines d'années), ces mégalopoles verront leur territoire partiellement recouvert par les eaux, en raison de la dilatation des océans qui se réchauffent et de la fonte des glaciers.

Le niveau des mers a, en moyenne, déjà gagné 20 centimètres depuis le début du XXe siècle et le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) prévoit qu'à l'horizon 2100, il grimpera encore de 26 à 82 centimètres par rapport à la moyenne de 1986-2005.

aaa/ask

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