samedi 14 novembre 2015 par Jeune Afrique

Le contenu d'un enregistrement sonore présenté comme celui d'une conversation téléphonique entre Guillaume Soro et Djibrill Bassolé crée des remous entre la Côte d'Ivoire et le Burkina. Au-delà de la polémique, virulente, voici les points clés d'une affaire qui suscite autant de bruit que de questions actuellement sans réponses.

Faut-il parler de putschtape ? Près de 24 heures après sa publication sur Internet par des personnalités pro-Gbagbo, l'enregistrement présenté comme une conversation entre Guillaume Soro, le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, et Djibrill Bassolé, l'ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, n'en finit plus de faire le buzz.

Et si les réactions politiques sont, pour le moment, très timides ? tout comme la couverture médiatique de l'affaire, sauf du côté de la presse pro-Gbagbo en Côte d'Ivoire -, c'est bien parce que la fameuse bande audio présente de nombreuses zones d'ombre et que les enjeux qu'elle recèle sont pour le moins considérables.

Pour l'avenir des relations ivoiro-burkinabè bien sûr, mais aussi pour le sort judiciaire de Djibrill Bassolé, incarcéré depuis le 29 septembre à Ouagadougou. Et enfin pour la carrière politique d'un acteur majeur de la scène politique ivoirienne, Guillaume Soro, dont les ambitions présidentielles ne sont plus qu'un secret de polichinelle. Jeune Afrique fait le point sur cette affaire explosive qui, manifestement, ne fait que commencer. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023