mercredi 18 novembre 2015 par Notre Voie

La Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg) s'apprête à passer à la phase de répression des actes de corruption et infraction assimilées. Le secrétaire général de cette institution, Yves Yao Kouamé, a, à mots voilés, menacé les 144 directeurs généraux et directeurs centraux de l'administration publique qui participaient, mardi, à Pullman Plateau, à l'atelier de vulgarisation des textes législatifs et règlementaires à la lutte contre la corruption. 4 magistrats ont été nommés par la Haute autorité, ils seront bientôt en formation à l'ecole de la magistrature pour se spécialiser dans la répression des actes de corruption. Dès leur sortie, les choses vont s'accélérer. en attendant, pour que nul n'ignore et que la lutte soit efficace, nous procédons à l'information des décideurs dont les directeurs généraux et directeurs centraux que vous êtes sur la règlementation en vigueur, at-il informé son auditoire. Car, pour lui, la corruption sape les fondements de l'etat de droit et de la démocratie. Bien plus, la corruption est un obstacle à la mobilisation de ressources extérieures. Notamment des fonds du millenium challenge corporation (mcc), un programme financé par le Congrès américain en faveur des pays en voie de développement pour lutter contre la pauvreté. Certes, le coordonateur national de ce fonds américain, Cheick ouattara, admet que la Côte d'ivoire a fait des progrès en matière de contrôle de la corruption, passant de 56% en 2014 à 88% en 2015, mais il a relevé que le rapport mo ibrahim attribue au pays un score de 48.3 sur 100 au niveau de la gouvernance de manière générale. Ce qui est loin en dessous de la moyenne.

Bruno kouadio

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