L'ambassadeur de la France à Abidjan, Georges Serre a présidé la cérémonie d'ouverture du séminaire annuelle du Fonds Croix-Rouge française ce mercredi 18 novembre 2015 à Abidjan.
Ce séminaire vise à diffuser les savoirs et stimuler le débat, deux axes prioritaires de la mission du Fonds Croix-Rouge française.
Après la première édition qui s'est tenue à Dakar en 2014, c'est autour de la capitale économique de la Côte d'Ivoire de poursuivre l'initiative en accueillant ce séminaire prévu sur deux jours.
Ouvert sur le thème : Transition humanitaire et réflexions éthiques en Côte d'Ivoire c'est un parterre d'une soixantaine de personnes et experts de l'aide qui échangera autour de cinq tables rondes. L'un des objectifs de cette rencontre est l'échange entre acteurs locaux et internationaux afin de préciser ensemble les réalités et perspectives du tissu humanitaire national, les modalités de la transition humanitaire et l'articulation des principes éthiques afférents.
Selon M. Serre, ce genre de séminaire devrait permettre de prévenir les crises humanitaires qui est semble évoluer très vite. Séminaire permet d'intercepter les conflits. Sachant le champ humanitaire connait une évolution rapide , a-t-il indiqué.
Conscient des situations de crise qui affectent les populations en premier lieu, l'aide humanitaire se présente inexorablement salvatrice au profit des bénéficiaires. Ainsi, les organisateurs souhaiteraient que les pays qui bénéficient de ces aides prennent de plus en plus leurs responsabilités.
Il est temps que les pays bénéficiaires de l'aide humanitaire se prenne en charge , a exhorté le professeur Jean-François Mattei, président du Fonds Croix-Rouge française.
A en croire ce dernier, la transition humanitaire doit prendre forme maintenant même s'il est conscient que cela prendra du temps. Il faut que les pays bénéficiaires des aides humanitaires prennent en charge les personnes vulnérables de leurs pays , a-t-il indiqué. Avant d'ajouter qu'il a foi en des organisations locaux pour lesquelles il affiche une confiance certaine.
R. K