mercredi 18 novembre 2015 par AIP

Agboville- Un membre de l'Observatoire National de l'Equité et du Genre (ONEG), au Ministère de la Solidarité, de la Famille de la Femme et de l'Enfant (MSFFE), Mme Koffi Aya José Arlette, a plaidé mercredi à Agboville, pour la prise d'une loi ou d'un décret instaurant des cellules genres dans l& rsquo;organigramme des ministères.

"Notre plaidoyer est que ces cellules genres aient un statut ou soient dans l'organigramme des différents ministères", a insisté Mme Koffi, dans un entretien avec la presse, en marge de l'ouverture de l'atelier de cadrage des cellules sectorielles genre, organisé en appui avec Onu-Femmes.

Selon elle, la prise d'une loi ou d'un décret amènerait chacun à respecter cette décision et les agents de l'Etat désignés s'y consacreraient entièrement. Elle a regretté le manque de visibilité observé dans l'action des cellules sectorielles, du fait de l'inexistence d'organigramme au sein des différents ministères.

La mobilité du personnel a été aussi présentée par elle, comme un facteur li mitant à la mission d'intégration de la dimension genre au niveau sectoriel, du fait qu'avec l'inexistence d'organigramme, les agents servants de points focaux dans les ministères, partent en n'assurant aucune relève.

"En plus, les cellules n'ont pas de budget pour travailler, donc, pas de résultat", a-t-elle signalé.

Après sept années de fonctionnement (août 2008), il ressort que la plupart des cellules n'a pas fonctionné de manière formelle. Seuls trois cellules ont réussi à obtenir un cadre institutionnel "approprié et sécurisé" pour développer leurs activités.

La notion de genre, consiste à régler les disparités entre les hommes et les femmes au sein d'une société. C'est de donner la chance aux deux groupes d'humains, d'avoir les mêmes opportunités, a conclu la formatrice.



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