mardi 24 novembre 2015 par AIP

Abidjan - Les chefs traditionnels, élus, cadres, femmes et les jeunes des différentes communautés du village de Neko, situé à 10 km de Lakota, (Centre-ouest, Région du Loh-Djiboua), s e sont engagés à cohabiter sans distinction politique, ethniques et religieuses pour renforcer la cohésion sociale dans leur village, suite à un dialogue inter communautaire, organisé au Foyer des jeunes de Néko, par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) du mardi au vendredi.

Les populations de cette localité se sont livrées à une bagarre interethnique les 8 et 9 novembre, qui a occasionné un mort et des dégâts matériels. Plus de 300 participants ont échangé pendant trois jours sur leur contribution pour le retour durable de la cohésion sociale dans la localité.

Au terme des échanges, les jeunes se sont engagés à cohabiter sans distinction politique, ethniques et religieuses, et à mettre en place un comité d'échanges entre les différents grou pes des jeunes. Les femmes se sont également engagées à conseiller leurs fils et à sensibiliser les habitants du village pour la restitution des biens volés. Les chefs traditionnels, chefs de communautés et des guides religieux envisagent se retrouver plus fréquemment pour réapprendre à vivre ensemble pour favoriser la cohésion sociale.

Le dialogue intercommunautaire s'est tenu en présence de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Aïchatou Mindaoudou, de la Représentante de l'Union africaine, Josephine Mayuma Kala, du Directeur général de la Solidarité et de la Cohésion Sociale, représentant la tutelle, Doh Dibahi Marcellin, de la Directrice générale de l'Observatoire de la Solidarité de la Cohésion Sociale, Elise Yra Ouatt ara, et du préfet de Lakota, Yahaya Coulibaly.

(AIP)

kam

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