mercredi 2 decembre 2015 par RFI

Au cours de cette troisième journée de la COP21 qui débute ce mercredi 2 décembre, il sera largement question de l'agriculture, essentielle à la survie des populations, mais aussi à la cohésion des sociétés, notamment en Afrique. Exemple au Mali et au Tchad, où les paysans sont largement impactés par des sécheresses de plus en plus récurrentes.

■ Tchad

La tête serrée dans un voile fin de couleur, Anta Fall Karambe évoque avec nostalgie ses souvenirs de champs de maïs et de petit mil dans certaines zones du grand Kanem, une région de l'ouest du Tchad aujourd'hui très touchée par la désertification. En fragilisant l'agriculture, cette sécheresse a déstabilisé toute la société locale.

Il n'y a plus de pluie, donc tout le monde s'exile, déplore cette représentante de l'association pour la promotion des femmes et filles du Grand Kanem que RFI a rencontrée au Bourget en marge de la COP21. Il n'y a plus d'hommes sur place, il n'y a que des femmes et des enfants. Les hommes sont en ville, dans la capitale, en train de faire un travail qui n'est pas de l'agriculture et laissent sur place femmes et enfants avec strictement rien à manger. Les femmes qui veulent faire du maraîchage, elles le font une fois sur deux. Il n'y a pas d'eau. Les femmes se réveillent le matin pour aller chercher cette eau et reviennent cinq ou six heures après. Là-bas c'est le désert à 100 %. ... suite de l'article sur RFI

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