mercredi 2 decembre 2015 par Jeune Afrique

Le Bissau-Guinéen analyse la position du continent sur l'échiquier environnemental mondial. Entre la nécessité de faire entendre sa voix et l'immensité du chantier à venir.

Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique depuis 2012, Carlos Lopes sera présent à Paris à l'occasion de la COP21 pour apporter, avec les équipes du Fonds spécial de Clim-Dév, un soutien aux négociateurs africains. Quelques jours avant l'ouverture de l'événement, il nous a rendu visite au siège de Jeune Afrique.

Avec franchise, il a reconnu le manque d'engagement du continent dans la lutte contre le changement climatique et l'échec des mécanismes de financement. L'économiste reste néanmoins optimiste sur la capacité de l'Afrique à bâtir un modèle de développement durable. Morceaux choisis.

Jeune Afrique : À l'occasion de la COP21, presque tous les pays africains ont fait des propositions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais le continent n'en représente que 3 %, ces engagements sont-ils importants ?

Carlos Lopes : Ces déclarations volontaires n'ont pas la même portée que des engagements contraignants. Bien sûr, on doit féliciter les gouvernements d'avoir des ambitions dans la lutte contre le changement climatique, mais il n'y a ni mécanisme clair de suivi ni moyen pour obliger les pays à tenir leurs promesses. C'est très décevant. La plus importante préoccupation des Africains porte sur la justice climatique : ils souhaitent obtenir des compensations en vertu du fait que le continent n'émet pas grand-chose ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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