jeudi 3 decembre 2015 par L'Inter

S'il est un v?u que Guillaume Soro nourrit le plus en ce moment, c'est bien celui de sortir blanchi de l'affaire des écoutes téléphoniques dont on l'accuse. Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, empêtré dans ce '' téléphone gate '' entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, manoeuvre par tous les moyens pour se sortir d'affaire. Y parviendra t-il? Difficile de dire.
Toutefois, de l'avis de tous les observateurs, il pourrait exister deux axes pour mettre fin à la polémique et autre supputation dans cette affaire. Deux possibilités, en effet, pour décider du sort de Soro et Bassolé, existent. La première est ivoirienne. L'Etat de Côte d'Ivoire, s'il le veut, peut rentrer en contact avec son voisin du nord pour régler cette affaire au plus vite, et clarifier ainsi la situation ambiguë dans laquelle se trouve la deuxième personnalité qui l'incarne. Selon des indiscrétions, des ''go-between'' seraient déjà en action entre Ouaga et Abidjan, pour donner toutes ses chances à un règlement plus soft, de sorte à préserver les relations séculaires entre les deux Etats. Ce volet diplomatique aurait également le chic de régler cette grave affaire dans les salons feutrés, histoire de préserver l'honorabilité et la dignité des deux hommes d'Etat mis en cause. Un autre volet du règlement, certainement plus rustique, serait que Soro bénéficie d'un soutien ouvert des autorités ivoiriennes. ... suite de l'article sur L'Inter

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