Une autre affaire de mauvaise pratique du personnel soignant de l'hôpital Houphouet-Boigny d'Abobo-Nord vient d'éclater. Il s'agit, cette fois, d'accusations de violence sur un nouveau-né.
Ce scandale, qui inonde les réseaux sociaux depuis lundi dernier, sur plainte des parents inquiets, fait état de coups qui auraient été donnés à un bébé par une sage-femme en service dans cet hôpital. Les boursouflures que présente au visage ce nouveau-né sont imputées à des coups que l'agent de santé en blouse rose, après avoir suivi l'accouchement d'une parturiente, aurait donnés au bébé au motif de le faire pleurer. La prestataire se serait basée sur la conviction que l'enfant ne serait pas viable pour n'avoir pas pleuré après l'accouchement. Estimant que cela n'était pas un bon signe de santé, sa solution toute trouvée, de l'avis de parents et proches paniqués devant l'état de l'enfant, aurait donc été des gifles. Mais, en agissant ainsi, elle se serait trompée de partie de l'enfant. Cette version abondamment relayée sur les réseaux sociaux a suscité ''une pluie'' de commentaires. Saisie de l'affaire, la ministre de la Santé et de la lutte contre le Vih-Sida, Dr Raymonde Goudou, a instruit l'Inspection générale de son département à l'effet de diligenter une enquête pour en savoir davantage. Bien avant les conclusions de l'enquête, nous avons échangé sur le sujet hier mercredi avec M. Konan Kouamé Hermann, Directeur général de l'hôpital mis en cause. ... suite de l'article sur L'Inter