jeudi 3 decembre 2015 par Jeune Afrique

À commencer par celles qui émanent de la frontière avec le Mali où, en juin, des attaques dans les localités maliennes de Misseni et Fakola (à une vingtaine de kilomètres du territoire ivoirien) ont laissé craindre le pire. Alors que tous les préfets du nord du pays étaient mis en alerte, l'Assemblée nationale ivoirienne adoptait dans l'urgence et à l'unanimité une loi renforçant considérablement les pouvoirs de la police et des services de renseignements pour lutter contre le terrorisme.

Des actions menées conjointement par les forces de sécurité et de renseignement des deux pays ont ensuite permis d'arrêter en territoire ivoirien puis d'extrader sept jihadistes maliens soupçonnés d'avoir participé à ces attaques. Ces suspects appartiendraient à la katiba Khalid Ibn Walid, la branche Sud-Mali du groupe islamiste Ansar Eddine. Une unité combattante dirigée surtout par des Maliens mais aussi constituée, selon les informations recueillies par Jeune Afrique, de cadres ivoiriens. Nous savons aujourd'hui que lors de ces récents événements un petit groupe de jihadistes venus du Mali est brièvement entré en Côte d'Ivoire, au niveau de Tengréla, avant de repartir, confirme une source sécuritaire ivoirienne. Parmi eux se trouvaient des imams radicaux originaires de cette région de Côte d'Ivoire, et qui y ont gardé des liens, des contacts. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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