dimanche 6 decembre 2015 par AIP

Bouaké - Le préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, en sa qualité de président du comité régional de lutte contre SIDA, a invité samedi, les acteurs de la lutte à poursuivre inlassablement les efforts afin de consolider et renforcer les acquis pour parvenir à éliminer définitivement cette maladie la Côte d'Ivoire.
Conjuguons nos efforts, réarmons-nous de détermination pour bouter définitivement hors de notre pays le SIDA, a exhorté l'administrateur civil, encourageant les acteurs à l'occasion de la célébration différée de la 28e Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA. Une Journée commémorée tous les 1er décembre.

Le préfet a félicité les acteurs de la lutte, avant de souligner que malgré la tendance générale à la baisse de la prévalence au niveau national, des efforts restent encore à faire pour parvenir à l'élimination du VIH/SIDA au sein de la société. Nous sommes loin de la période où on pensait que le SIDA signifiait +Syndrome imaginaire pour décourager les amoureux+, a-t-il signifié, invitant toutes la communauté à se mobiliser et à s'approprier la stratégie nationale de lutte à l'instar des mesures de prévention de la maladie à virus Ebola.
Le directeur régional de la Santé et de la Lutte contre SIDA, Dr Koffi N'Guessan, a décerné, au nom de sa hiérarchie, des acteurs et partenaires, une distinction au préfet en reconnaissance de son engagement pour les activités de lutte dans la région de Gbêkê.
Le porte-parole des organisations internationales intervenant dans la lutte contre le SIDA dans la région de Gbêkê, Billy Aristide de l'HAI (Health alliance international, Alliance internationale pour la santé), a invité les structures partenaires et les acteurs à ne pas perdre de vue les défis de la rétention des patients dans les soins et aussi l'élimination de la transmission mère-enfant.

D'octobre 2014 à septembre 2015, 96% des 29 213 femmes enceintes ont été dépistées et 3% ont été déclarées positives. Puis, 97% des femmes enceintes infectées ont reçu les antirétroviraux (ARV). Le défi se situe encore au niveau des femmes enceintes qui ne fréquentent pas les centres de santé malgré la gratuité ciblée mais aussi la protection de l'enfant durant l'allaitement et la prise en charge des enfants infectés, a souligné M. Billy.
Les chiffres au niveau national indiquent une tendance à la baisse du taux de prévalence qui passe de 4.5% en 2005 à 3.2% en 2012. La région de Gbêkê compte parmi les zones les plus affectées en Côte d'Ivoire avec 4.4% de prévalence.

(AIP)
nbf/cmas

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