mardi 8 decembre 2015 par RFI

La justice française souhaite entendre le président de l'Assemblée nationale ivoirienne. Guillaume Soro est visé par un mandat d'amener, dans le cadre d'une plainte déposée par le fils de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo. Michel Gbagbo affirme avoir été enlevé et séquestré pendant plusieurs mois après son arrestation, en 2011.

Arrêté à Abidjan, le 11 avril 2011, en même temps que son père, Michel Gbagbo affirme avoir été enlevé, séquestré et victime de traitements inhumains et dégradants pendant quatre mois, entre son arrestation au mois d'avril et son inculpation formelle au mois d'août de la même année.

Le fils de l'ancien président ivoirien est également citoyen français. Il a donc déposé plainte en France, auprès du parquet de Paris, au mois de juin 2012. Saisie du dossier, la juge d'instruction Sabine Khéris a adressé une convocation à Guillaume Soro pour l'entendre sous le statut de témoin assisté.

Mais, selon l'ambassade de Côte d'Ivoire en France, cette convocation n'a été retrouvée que ce lundi 7 décembre, à Abidjan. Les avocats du président de l'Assemblée ivoirienne évoquent une erreur du consulat général de France .

N'ayant aucune réponse de Guillaume Soro, la juge d'instruction a délivré un mandat d'amener et des policiers français se sont alors rendus, ce lundi matin 7 décembre, à l'adresse qu'ils pensaient être celle du président de l'Assemblée nationale ivoirienne en France. Ils ne l'ont pas trouvé.

Immunité diplomatique

Les avocats de Guillaume Soro protestent contre cette convocation du juge d'instruction. Joint par RFI, Maître Jean-Paul Benoît, précise que le président de l'Assemblée nationale ivoirienne était à Paris en déplacement officiel et qu'il bénéficiait, par conséquent, de l'immunité diplomatique. ... suite de l'article sur RFI

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