mardi 8 decembre 2015 par Jeune Afrique

Un mandat d'amener a été émis par la juge d'instruction du Tribunal de grande instance de Paris, Sabine Kheris, dans le cadre de l'affaire qui l'oppose à Michel Gbagbo. Incarcéré à la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 sous la surveillance de membres de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, le fils de l'ex-président Laurent Gbagbo avait porté plainte en juin 2012 contre dix anciens comzones et Guillaume Soro pour traitement dégradant et inhumain .

Dans le cadre de cette procédure, ce dernier avait reçu fin septembre une convocation de la même juge l'invitant à se présenter en tant que témoin assisté le 21 octobre. Une convocation à laquelle il n'avait pas répondue pour cause de contexte politique chargé dans son pays. La présidentielle en Côte d'Ivoire, ayant eu lieu, quelques jours plus tard, le 25 octobre.

Immunité diplomatique

Ses avocats français, Me Benoit et Me Mignard, dénoncent dans un communiqué publié en fin de journée un mandat délivré en méconnaissance des pratiques et usages diplomatiques admis et reconnus , alors que leur client se trouve en France en mission, d'une part pour rencontrer ses homologues français (le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, et le président du Sénat, Gérard Larcher) et d'autre part pour prendre part à la Conférence sur le climat (COP21), en tant que représentant de la Côte d'Ivoire dûment mandaté par le président de la République de Côte d'Ivoire et par l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire . Selon eux, il bénéficie donc entièrement d'une immunité diplomatique . ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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