mercredi 16 decembre 2015 par Abidjan.net

Le président du Front Populaire Ivoirien, Pascal Affi N'Guessan a animé une conférence de presse ce mercredi 16 décembre, deux mois après les élections présidentielles d'octobre dernier. Le chef de file de l'opposition ivoirienne a saisi cette occasion pour passer en revue les points saillants de l'actualité tant national qu'international.
"Soro Guillaume doit démissionner pour avoir déshonoré la Côte d'Ivoire " a déclaré Affi N'Guessan relativement à l'affaire des écoutes téléphoniques au Burkina Faso et du mandat d'amener émis par la justice française à l'encontre du président de l'assemblée nationale ivoirienne.

Pour le président du FPI, c'est une honte pour le pays si les ivoiriens acceptent que Soro Guillaume reste à son poste. Il a révélé avoir sollicité une rencontre avec le Président de la République pour aborder la question de la démission de Soro Guillaume. Pascal Affi envisage également échanger avec les acteurs politiques pour harmoniser leurs points de vue. Mieux il a annoncé avoir saisi le procureur de la république dans le cadre de cette affaire.

Selon Affi l'authentification de l'échange téléphonique entre Soro Guillaume et Djibril Bassolé ne fait l'ombre d'aucun doute, vu que le Premier Ministre burkinabé a lui même authentifié la bande et que l'une des personnes impliqué dans le scandale est entre les mains de la justice de son pays. "le silence du président de la république ivoirien témoigne de la véracité des faits" a déclaré le président du FPI, avant de conclure:"nous observons que SORO Guillaume n'a pas changé depuis la rébellion et tant qu'il aura des pouvoirs de décisions nous les politiciens nous sommes en danger".

Le président du FPI a évoqué la situation de la violence à l'université, les attaques répétées dans sud ouest du pays, la grève des greffiers et les failles dans le système sanitaire ivoirien. Pour le Front Populaire Ivoirien le gouvernement utilise des raccourcis pour résoudre les problèmes notamment, les dissolutions et les arrestations arbitraires. "Que le chef de l'Etat libère les prisonniers politique s'il veut la paix, qu'il convie les forces vives de la nation à un dialogue national et qu'il organise enfin les états généraux" a préconisé le président du FPI.

D A

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