La reprise des cours le lundi 4 janvier 2016 n'a pas été effective au Groupe scolaire château d'eau de Sikensi, et pour cause, un mouvement de protestation des parents d'élèves et écoliers.
Accompagnés de leurs enfants, ces parents d'élèves très remontés ont paralysé établissement, au motif que les travaux de réhabilitation des quatre écoles constituant ce groupe n'ont pas été achevés comme prévu dès le retour des vacances de Noël. Un véritable manque à gagner qui, selon les protestataires, prive d'enseignements les élèves des classes intermédiaires du Cp2 au CM1. Seules les classes de CM2 et de Cp1 ont droit aux cours, depuis le début de l'année scolaire , ont-ils fait savoir. Pour se faire entendre, les manifestants ont pris d'assaut la préfecture. Bikpo Rodrigue, porte-parole des parents d'élèves, explique cette marche sur la préfecture par le fait que pour eux, en l'état actuel des choses, seule l'intervention de l'autorité préfectorale peut permettre une solution définitive à ce problème qui perdure depuis la rentrée scolaire .
Au cours de la réunion expresse tenue peu après dans les locaux de la préfecture, en présence des responsables de l'Education nationale et des forces de sécurité de la localité, le secrétaire général de la préfecture de Sikensi, Kokora Mauny François-Xavier, a appelé les parents et quelques élèves restés sur place, à la patience.
Il leur a dit, avec les assurances données par l'inspecteur de l'enseignement primaire (IEP) Gbouazo Lebato Pierre, que tout sera mis en ?uvre dans les tout prochains jours pour l'achèvement des travaux au nombre desquels la peinture des tableaux et la chape à tirer, selon l'adjoint de l'IEP, Tano Bedah.
Le préfet intérimaire a dénoncé la responsabilité de l'entrepreneur qui cumule plusieurs chantiers. Il a, en outre, condamné la participation des parents à ce mouvement de protestation, les invitant désormais à privilégier le dialogue.
Des cours de rattrapage sont envisagés pour respecter le quantum horaire, dès la fin des travaux, rassurent les collaborateurs de l'IEP.
Ange TIEMOKO