jeudi 14 janvier 2016 par Jeune Afrique

Vingt ans après le boom immobilier des années 1980, Abidjan semble enfin renouer avec l'esprit des bâtisseurs. Depuis son aéroport, en plein essor et flanqué désormais de plusieurs hôtels de luxe, la ville fait peau neuve , selon Bénié Adou, l'architecte du Radisson Blu qui y sera bientôt inauguré. Sur l'avenue Valéry-Giscard-d'Estaing, qui file vers le centre, il n'est pas rare de croiser les grues en action d'un chantier. La nouveauté ? Abidjan se développe partout, de Marcory à Cocody en passant par le Plateau, à travers l'édification de nouveaux centres commerciaux (Cap Sud et PlaYce), d'hôtels étoilés et de grands établissements bancaires.

Nous sommes aujourd'hui dans une architecture moins tape-à-l'?il, plus rentable et écologique que celle des années 1970-1980 , estime Bénié Adou. Vingt ans après le miracle ivoirien, l'illusion n'est plus dans la verticalité. Exit les gratte-ciel, Abidjan est passée à des bâtiments plus respectueux des normes environnementales et moins coûteux en entretien. C'est l'ère du minimalisme, à l'image justement du Radisson Blu, dont l'esthétique épurée est symbolique : la façade en verre repose sur un enchevêtrement de poutres censé évoquer les branchages de la forêt. L'édifice, tout en longueur, ne dépasse pas les trois étages, les chambres sont plus petites que dans d'autres hôtels du même standing, mais plus fonctionnelles. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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