mardi 19 janvier 2016 par Notre Voie

C'est par un communiqué publié sur son site internet que la présidence ivoirienne a réagi hier au mandat d'arrêt émis par la justice militaire burkinabé à l'encontre de Guillaume Soro. La République de Côte d'Ivoire a reçu, d'Interpol Côte d'Ivoire, un mandat d'arrêt international, transmis par Interpol Burkina Faso, à l'encontre de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, Président de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire , indique d'emblée le communiqué sans préciser à quelle date le document est parvenu à la présidence ivoirienne. Avant d'ajouter ce qui ressemble mollement à une protestation. La Présidence de la République de Côte d'Ivoire s'étonne que ce document, qui vise le Président de la deuxième Institution de la République de Côte d'Ivoire, ait été émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière . Lesquelles ? Motus et bouche cousue.
En réalité, cette affaire semble véritablement embarrasser le régime ivoirien qui croit pouvoir réserver une issue diplomatique à une question judiciaire. Au regard des liens séculaires d'amitié et de fraternité qui unissent nos deux pays et nos deux peuples, la République de Côte d'Ivoire, tient à réaffirmer sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords qui nous lient, afin d'éviter tout différend entre nos deux États , conclut le communiqué.
On remarquera que cette fois-ci, le régime ivoirien n'a pas convoqué l'ambassadeur du Burkina Faso comme il l'avait fait pour l'ambassadeur de France en décembre dernier quand Guillaume Soro avait échappé à une arrestation en France. C'est à croire que les autorités ivoiriennes ont compris que les actions d'éclat ne régleront rien du tout. Tout au contraire.

Augustin KOUYO

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