Sans doute séduit par la gouvernance des présidents Alassane Ouattara et Ellen Jonhson Sirleaf, le chef suprême de l'administration du Zoya, au Liberia, Moses Feha, a cru bien faire quand il a souhaité la modification des Constitutions ivoirienne et libérienne pour permettre aux deux chefs d'Etat de rempiler encore après leur dernier mandat.
Prenant la parole, hier lundi, à l'occasion de la deuxième rencontre conjointe des chefs traditionnels et de communauté de Côte d'Ivoire et du Liberia, à Guiglo, M. Feha a eu ce souhait qu'il a exprimé en langue locale et traduite en anglais pour l'auditoire anglophone. Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Abdallah Mabri Toikeusse, voulant résumer l'intervention de ce chef, a oublié d'en parler, estimant sans doute que ce n'était pas important ou encore parce qu'il n'a pas entendu. Or, pour le président Ouattara, ne pas répondre à cette préoccupation du chef suprême libérien, c'est cautionner, en quelque sorte, ses propos. Il a donc répondu, avec humour, à l'autorité traditionnelle: Mon ministre des Affaires étrangères qui est Yacouba (une ethnie de l'Ouest), qui a traduit tout à l'heure les propos du chef représentant la communauté coutumière du Liberia, a dit qu'il avait insisté sur deux choses. ... suite de l'article sur L'Inter