mercredi 20 janvier 2016 par L'Inter

Sans doute séduit par la gouvernance des présidents Alassane Ouattara et Ellen Jonhson Sirleaf, le chef suprême de l'administration du Zoya, au Liberia, Moses Feha, a cru bien faire quand il a souhaité la modification des Constitutions ivoirienne et libérienne pour permettre aux deux chefs d'Etat de rempiler encore après leur dernier mandat.

Prenant la parole, hier lundi, à l'occasion de la deuxième rencontre conjointe des chefs traditionnels et de communauté de Côte d'Ivoire et du Liberia, à Guiglo, M. Feha a eu ce souhait qu'il a exprimé en langue locale et traduite en anglais pour l'auditoire anglophone. Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Abdallah Mabri Toikeusse, voulant résumer l'intervention de ce chef, a oublié d'en parler, estimant sans doute que ce n'était pas important ou encore parce qu'il n'a pas entendu. Or, pour le président Ouattara, ne pas répondre à cette préoccupation du chef suprême libérien, c'est cautionner, en quelque sorte, ses propos. Il a donc répondu, avec humour, à l'autorité traditionnelle:  Mon ministre des Affaires étrangères qui est Yacouba (une ethnie de l'Ouest), qui a traduit tout à l'heure les propos du chef représentant la communauté coutumière du Liberia, a dit qu'il avait insisté sur deux choses. ... suite de l'article sur L'Inter

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