Nommé officiellement le 12 décembre 2015 par Agenor Youan Bi comme seul patron du Cojep-France, Diecket Lavry Urbain a bien voulu décliner les grands axes de son action. Non sans évoquer la situation que d'aucuns traitent de bicéphale, qui prévaut au sein de son mouvement. Et bien entendu, le procès de Laurent Gbagbo est à l'ordre du jour. Des questions débattues à travers un entretien qu'il a bien voulu nous accorder via le net.
Au niveau de la diaspora, il semble qu'il y ait une situation bicéphale au niveau du Cojep où deux tendances s'affrontent. Quelle est votre position à ce sujet ?
Diecket Lavry Urbain: Il n'y a pas deux tendances au Cojep. Il y a plutôt deux Cojep. L'un qui est un parti politique. Et le nôtre, proche du Fpi, qui est un mouvement qui continue comme à l'origine, de soutenir le président Laurent Gbagbo.
Quelle est votre ligne politique au sein du mouvement Cojep conduit par votre mentor Youan Bi Agenor ?
Le président Youan Bi Agenor, grand homme de conviction et de valeur, l'a toujours signifié à sa sortie de prison, c'est le soutien au président Laurent Gbagbo, et à travers lui, le Fpi conduit par l'intérimaire Aboudramane Sangaré. Ce, pour la lutte en vue de la reconquête du pouvoir sans compromission, sans collaboration, mais fidèle au asseyons-nous et discutons du président Laurent Gbagbo.
Vous avez été nommé représentant du Cojep-France par Agenor Youan Bi qui dit tenir les rênes du mouvement. Comment avez-vous accueilli votre choix?
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