mardi 2 fevrier 2016 par LInfodrome

Fatou Bensouda aurait bien fait de se limiter à la crise post-électorale de 2010-2011 pour démontrer que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont responsables des faits pour lesquels ils sont poursuivis.
En remontant aux évènements d'après Houphouet Boigny pour montrer comment Laurent Gbagbo et ses proches dont Blé Goudé ont préparé, selon elle, son maintien au pouvoir par tous les moyens, le procureur de la CPI s'est fait prendre à son propre piège.
Elle avait déclaré à l'entame du procès que il ne s'agit pas de déterminer qui a gagné les élections de 2010 ou qui aurait du les remporter. Il s'agit d'établir la responsabilité pénale de deux accusés pour ce qui est arrivé dans le cadre des violences post-électorales de 2010 et qui relève de la compétence de la CPI. Mais, dans son argumentaire, le procureur a du se référer à des faits antérieurs à la crise post-électorale, dans l'objectif de clouer les accusés. Elle croyait pourtant bien faire.
Fatou Bensouda était loin de penser qu'elle ouvrait la boite de pandore que l'Accusation allait exploiter à fond. Les avocats de Gbagbo n'en demandaient pas moins, eux qui ont toujours estimé, contrairement au procureur, que le procès en ce moment à la CPI est celui de l'élection présidentielle, y ont exhumé des faits qui accablent le pouvoir ivoirien. ... suite de l'article sur LInfodrome

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