mercredi 3 fevrier 2016 par AIP

Abengourou - Le sous-préfet-central d'Abengourou, Kouassi Missa, qui présidait dimanche les festivités commémorant la 63e journée mondiale de lutte contre la lèpre à Abengourou, appelle à une solidarité plus accrue envers les malades, soulignant que l'on devrait de plus en plus avoir, envers ces derniers, davantage d'humanisme et non les excommunier.

"Je lance un appel à tous les bien portants à manifester plus d'amour et de solidarité envers les personnes malades de la lèpre; celles-ci ne doivent pas être stigmatisées ni perçues comme des damnés de la terre", a-t-il exhorté, non sans rappeler que "la lèpre n'est pas une malédiction, mais une maladie comme toute autre qui ne doit pas inspirer de la honte".

Le représentant du directeur départemental de la Santé et de l'Hygiène publique, Dr. Konan Olivier, a pour sa part, demandé aux populations de faire preuve de solidarité en aidant leurs semblables malades à lutter efficacement contre le fléau, par la détection et le dépistage précoces. "La lèpre se guérit sans laisser de séquelles, à condition d'être dépistée très tôt pour être traitée", a-t-il fait savoir.

D'après l'OMS, l'on dénombre, à ce jour, quelque 200 000 malades de la lèpre dans le monde. En Côte d'Ivoire, 722 cas dont 19 dans le district sanitaire d'Abengour ont été dépistés, l'année dernière. Sur ces 19 malades, huit sont déclarés guéris, trois transférés dans d'autres districts sanitaires, et huit poursuivent leur traitement.

Rkk/akn/ask

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