jeudi 4 fevrier 2016 par L'Inter

L'ouverture du procès de l'ex-chef de l'État, Laurent Gbagbo, et de son ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, devant la cour pénale internationale (Cpi), le jeudi 28 janvier dernier, a bousculé les habitudes des populations dans la région du Goh et dans des localités environnantes.

Depuis près de 06 jours, le procès de la Haye modifié le quotidien des populations. Toutes les voies et moyens pour suivre en direct les audiences de la Cpi ont été déployées par les différentes couches socioprofessionnelles pour qu'aucun détail ne leur échappe. C'est le cas pour la plupart des fonctionnaires qui, à l'aide de la connexion internet ou de leur poste téléviseur, vivent dans leurs bureaux le procès. Même constat chez les travailleurs du privée dont certains ont tout simplement pris pour quartier général des magasins de commerçants voisins ou vendeurs d'appareils électro ménagers. Par contre d'autres, comme les paysans, les retraités, ou sans-emploi préfèrent faire leurs courses à des heures précises afin de vite regagner leurs domiciles ou des endroits discrets mais de grandes affluences, tels que les maquis, pour y suivre le procès. Les élèves, étudiants et enseignants ne restent pas indifférents à ces changements. De tous, ce sont les militants, toutes obédiences politiques confondues, qui sont très assidus devant leurs postes téléviseurs. Ils assistent au procès en fonction de leur tendance, pro-Ouattara ou pro-Gbagbo. ... suite de l'article sur L'Inter

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