vendredi 5 fevrier 2016 par Soir Info

Jusqu'à la suspension de l'audience du jeudi 4 février 2016, la défense de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé et le juge Cuno Tarfusser n'avaient pas trouvé un compromis.
Le procès était bloqué, hier, pourrait-on le dire, à cause d'une question d'interprétation ou de définition du terme  interrogatoire . De fait, alors que c'était au tour de la défense d'interroger le témoin P547, le juge a pris la décision selon laquelle les avocats de Blé Goudé et de Laurent Gbagbo ne pouvaient pas poser des  questions directives  au témoin. Ils avaient trois heures pour leur tour de parole face au témoin, ce jeudi.

Ces questions qui sont refusées à la défense pour l'heure, selon Me Geert Knoops, l'avocat de Charles Blé Goudé,  permettent de faire admettre par le témoin quelque chose qu'autrement il n'aurait pas reconnu. Donc, il ne s'agit pas d'une distorsion de la vérité mais il s'agit, ici, de mettre en place un mécanisme qui permet à la défense de révéler un fait qui ne l'aurait pas été par ailleurs parce que le témoin aurait été réticent à admettre ce fait .  Et c'est là même le c?ur de cette question directive. Il ne s'agit pas de tronquer la vérité ou de la déformer, c'est simplement mettre en relief certains éléments de preuve , a indiqué l'avocat de la défense, qui a demandé à la chambre de première instance de la Cpi, une autorisation d'interjeter appel de la décision du juge président Tarfusser. Me Altit, l'avocat de Laurent Gbagbo est, lui aussi, dans la même posture. Pour lui, il est nécessaire de passer au crible les éléments de preuves mis à la disposition des différentes parties. ... suite de l'article sur Soir Info

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