vendredi 5 fevrier 2016 par Soir Info

Plusieurs fois interpellés, des responsables de la Direction générale de la Société nationale d'Opérations pétrolières de Côte d'Ivoire (Petroci) ont refusé de se prêter aux questions des journalistes sur la crise que traverse leur maison. Mais, après le premier jour de grève lancée par les employés, le mardi 2 février 2016, on en sait un peu plus sur leur position.


En effet, des informations émanant de Petroci, expliquent que La conjoncture est très difficile, voire inédite, pour Petroci qui se trouve, aujourd'hui, face à des dettes très importantes contractées avant avril 2011, des obligations de cash calls (appels de fonds) non satisfaites, une forte baisse des revenus due à la chute vertigineuse des cours du pétrole brut (de $144/baril à environ $30/baril) et un exercice 2015 qui sera en perte d'environ 24,8 milliards francs Cfa après trois exercices positifs qui ont permis de distribuer 36 milliards de francs Cfa de dividendes à l'État . 

Aussi, à la tâche depuis un peu plus d'un semestre, la situation est jugée inédite par la nouvelle Direction générale managée par Diaby Ibrahima. Toutes les hypothèses sont alors envisagées y compris les solutions avec les conclusions et recommandations les plus urgentes des audits afin de bâtir un budget 2016 plus réaliste, basé sur un baril à $30 (environ 15 000 Fcfa). Les licenciements ne sont pas écartés comme cela a été observé à travers le monde, avec des milliers d'emplois éliminés dans les sociétés pétrolières ainsi que des projets pétroliers de plusieurs milliards de dollars. ... suite de l'article sur Soir Info

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