lundi 8 fevrier 2016 par La Tribune Ivoirienne

Dans la lutte pour l'application effective des droits des enfants en Côte d'Ivoire, chacun y va selon ses convictions et les astuces en la matière ne manquent pas. La dernière trouvaille vient du groupe 0-18 qui a produit un single sur lequel sont cités les droits des enfants.

Promouvoir le droit des enfants par la musique et les médias ; tel est l'intention du groupe 0-18, une structure qui lutte pour que toutes ces personnes qui ont l'âge compris entre 0-18 ans puissent jouir de tous leurs droits, où qu'elles soient en Côte d'Ivoire. Pour ce faire, le groupe dirigé par Jean-Baptiste Kokola a confectionné un single qui fait l'éloge de ces droits. La cérémonie de présentation officielle de l'?uvre musicale a eu lieu le vendredi 05 février 2016, à l'hôtel du district au Plateau. Donnant les motivations de son soutien à cette initiative, Dr Tia André, maire de la commune de Man (ville située à l'Ouest du pays), par ailleurs, parrain de la cérémonie, a fait remarquer que les enfants sont à la base de tout ce que nous faisons. Ce qu'a d'ailleurs compris le couple présidentielle qui est très engagé dans ce sens. Mais on n'a jamais assez fait. Les enfants sont l'essence de l'humanité et représentent le monde de demain. Il faut donc les protéger et protéger leurs droits, si nous voulons un monde meilleur . En plus de la présence distinguée du maire de Man, la présentation officielle de ce single a enregistré le soutien et la présence des artistes Zouglou qui ont prêté leur voix à la production de l'?uvre et des responsables des médias dont M. Amos Beonaho, patron de presse. Pour Jean Baptiste Kokola, promoteur de l'?uvre musicale, l'objectif du single est de permettre aux parents, aux enfants eux-mêmes, aux collectivités et aux décideurs de savoir, par la chanson, l'importance et la place des enfants dans la société ivoirienne . Pour vulgariser cette chanson, disponible gratuitement auprès du groupe 0-18, une caravane de promotion de proximité sera engagée avant la fin du mois de février à Abidjan et à l'intérieur du pays.

Ange TIEMOKO

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