mardi 16 fevrier 2016 par Notre Voie

Comment juguler l'insécurité aux frontières entre la Côte d'Ivoire et son voisin immédiat, le Libéria ? C'est autour de cette problématique que se sont réunis vendredi dernier les experts du West Africa network for peace bulding (Wanep) à l'hôtel Belle côte à la Riviera. Tous sont unanimes que le gouvernement ivoirien doit mettre en branle les forces de sécurité pour évacuer manu militari les occupants illégaux des forêts. Surtout dans le département de Toulepleu avec à l'appui, l'immatriculation des terres et des terroirs villageois ainsi que l'enregistrement des nouveaux arrivants dans les villages. Toutes ces mesures, si elles sont exécutées, ramèneront la paix, la quiétude et la rétrocession des forêts dans les contrées. Le peuple Wê est si accueillant qu'il n'a aucune animosité pour l'étranger. Il faut donc préserver la quiétude en renforçant la sécurité des populations et les équipements des soldats aux frontières ainsi que le dispositif sécuritaire. En clair, l'application stricte des textes de loi sur le code foncier, le code minier et l'immigration, a indiqué Marie-Joëlle Kéi, coordinatrice du Wanep. Les autres experts du Wanep ont recommandé des campagnes de sensibilisation des populations sur la préservation du climat social avant de procéder dans les prochains jours à la phase de répression et l'emprisonnement pour les récalcitrants. Pour Janet Adama, directrice Afrique de l'ouest pour la fondation Conciliation resources, qui a financé l'atelier de réflexion du Wanep, ce genre de conclave va se perpétuer afin de rendre le processus de paix viable et durable.

Didier Kéi

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