jeudi 18 fevrier 2016 par Abidjan.net

878 millions de dollars, soit un peu plus de 517 milliards de F FCA, c'est le montant investi par L'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), agence de la Banque Mondiale en Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale en 2011. C'est ce qu'a annoncé mercredi à Abidjan la vice-présidente exécutive de la Banque mondiale et Présidente Directrice générale de l'Agence multilatérale de garantie des investissements, Keiko Honda en visite dans le pays.

La patronne de MIGA a, au regard des progrès réalisés par la Côte d'Ivoire ces dernières années, affirmé que l'agence envisage revoir à la hausse l'enveloppe consacrée à la Côte d'Ivoire pour les quatre prochaines année. je voudrais féliciter le Gouvernement et le peuple de Côte d'Ivoire pour les progrès réalisés ces dernières années. MIGA reste disposé à aller au-delà des 800 millions de dollars , a déclaré Keiko Honda.

La vice-présidente de la Banque mondiale s'est dite impressionnée par la qualité de la mise en ?uvre des projets financés par MIGA . Cela au regard du respect des délais d'exécution desdits projets. La Côte d'Ivoire est l'un des pays africains qui a un niveau d'investissement des plus importants, avec des potentialités énormes. Nous réaffirmons notre disponibilité à accompagner la Côte d'Ivoire , a dit Keiko Honda.

Elle a par ailleurs indiqué avoir discuté avec les autorités du pays durant son séjour, avec qui elle a passé en revue les secteurs prioritaires à soumettre à financement. Il s'agit de l'énergie et des infrastructures.


L'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) a pour mandat d'encourager les investissements directs étrangers (IDE) dans les pays en développement afin de favoriser la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations.

La MIGA soutient les investissements qui contribuent au développement en offrant des garanties contre les risques politiques, lesquels peuvent se manifester sous la forme d'inconvertibilité des monnaies et de restriction aux transferts ; d'expropriation, de guerre, de terrorisme et de troubles civils ; de rupture de contrat ; et de non-respect des obligations financières souveraines.

Elisée B.

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